La purée de BB entre cinéma et gastronomie Française

La purée de BB entre cinéma et gastronomie Française

 

LE LIEN INATTENDU : L'un des premiers films des Frères Lumière s'appelle LE REPAS DE BEBE

L’une des toutes premières “vues” filmées (et présentée au public en 1895) montre… un bébé en train d’être nourri à la cuillère, en présence de ses parents.  Ce simple moment de la vie familiale — donner à manger à son enfant — a été jugé digne d’être immortalisé par les inventeurs du cinéma.

La vue ou film des Frères Lumières, le repas de bb, 1895

 

👉 Cela dit énormément : déjà, à l’aube du cinéma, le simple geste d’un parent qui nourrit son enfant est envisagé comme un moment de vie universel, symbolique, riche de sens. Ce n’est pas un hasard si “Le Repas de bébé” fait partie des tout premiers films présentés publiquement. 

Ainsi — et c’est pour moi une belle analogie — le premier repas de bébé aujourd’hui peut être vu comme un rituel fondamental, une cérémonie intime et universelle à la fois, un moment de transmission et d’héritage.

Tout comme ces images pionnières des Frères Lumière à la fin du XIXᵉ siècle, le geste de nourrir un bébé symbolise l’entrée dans un monde plus vaste — celui du goût, de la table, du partage.

 

Quand le gastronomique rencontre le quotidien : l’esprit de la table à la française

En France, avec l’histoire de la gastronomie, de la table, du goût, chaque repas a ce parfum d’héritage, de convivialité, de respect du produit — même quand c’est pour un tout petit.

« La cuisine est l’art de transformer les ingrédients simples en mets délicieux. » — Joël Robuchon 

La phrase d’un grand chef comme Robuchon nous rappelle que la cuisine (et donc l’alimentation) est une forme d’art, de partage, de transmission.

Même si le plat pour bébé est simple — une purée, une compote — il incarne déjà l’idée que la nourriture n’est pas qu’un carburant : c’est une expérience, un moment d’éveil, un geste d’amour.


De plus, un digne ancêtre comme Antonin Carême, père de la haute cuisine française, écrivait que “la gastronomie est à la tête de la civilisation”.  Si l’on transpose : accueillir un enfant à la table, dès les premières cuillerées, c’est l’inscrire dans la civilisation du goût, dans la culture de la table.

Quelques conseils concrets pour faire de ce premier repas un moment “beau, doux, significatif”

Choisir le bon moment : attendre que bébé montre des signes de readiness (ce fameux terme9 qui englobe l'évolution de votre bébé et qui sont :  un tonus suffisant, le fait de tenir la tête, et qu'il présente de l' intérêt pour ce que vous mangez. 

Commencer en douceur : quelques cuillerées — purée lisse de légumes ou compote de fruits — sans précipitation, sans pression. L’idée n’est pas d’imposer, mais d’offrir une découverte. 

Mettre de la douceur dans le geste : utiliser une cuillère ergonomique, douce, de préférence silicone ou plastique souple, comme ceux présentés dans notre boutique unpetitbb.com, la référence en matière de repas.

Respecter le rythme de bébé : observer ses réactions — s’il détourne la tête, c’est un signe. Ne pas insister, ne pas forcer. 

Faire de ce repas un instant partagé, familial : bébé dans une chaise haute ou un siège stable, à table avec vous, dans un cadre calme — sans écran, (sauf peut être pour filmer votre petit bb mais sans stress) pour qu’il perçoive le repas comme un moment social, chaleureux. 

 

Pourquoi ce moment pourrait être pensé comme un rite, presque une “cérémonie”

Quand on y réfléchit : la première fois que bébé goûte un aliment solide, ce n’est pas simplement la prise d’une purée — c’est bien plus :

C’est un baptême des saveurs : l’ouverture de ses sens à des goûts nouveaux, inconnus, probablement marquants.

C’est un premier pas vers l’autonomie alimentaire — même si très progressif.

C’est un moment de lien — parent → enfant — plein de tendresse, de confiance, de douceur.

C’est une introduction à la culture alimentaire, familiale, gastronomique. En France, où la table est patrimoine, tradition, art.

C'est beau 

En ce sens, ce premier repas peut devenir — si on l’aborde avec conscience, bienveillance et respect — une vraie initiation, un souvenir fondateur.

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